LA SANTE SE CONSTRUIT JOUR APRES JOUR
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" Tribune libre "

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La Santé, A qui la faute?
Le temps de la réflexion

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LA SANTE, A QUI LA FAUTE ?

(article paru dans les cahiers de la Bio-énergie n°27, publication de S.N.C.C.A.M 18 rue Marbeuf, 75008 Paris. Directeur de la publication: Jean Pierre Perraud)

La santé se gagne avec le temps et surtout en faisant preuve de persévérance. Mais à en croire les grands de ce monde tout est simple il suffit de demander pour obtenir. Rien n'est plus faux car certaines demandes ne sont jamais écoutées et encore moins prises en considération. Vivre en bonne santé, c'est ce à quoi tout le monde veut arriver mais le chemin est long car semé d'embûches et même si notre bonne foi se lit sur nôtre visage, l'enjeu est si important que l'écoute est trop souvent absente de l'auditoire.

Il ne peut y avoir de vraie santé sans priver certains lobbies de leur pouvoir de décision. Serai-ce un problème d'argent qui fait que tout semble si compliqué et bien souvent inabordable. La santé ne se marchande pas, ne s'invente pas, ne se calcule pas, elle se mérite et se construit jour après jour.

A l'image d'un général de corps d'armée menant ses troupes au combat, chaque ordre donné est immédiatement exécuté et personne n'ose mettre en doute le bien fondé qui va en découler et pourtant, bien des erreurs sont commises sans que quiconque ne trouve à redire.

Dans le domaine de la santé il suffit d'être très haut placé d'avoir un nom et savoir le crier haut et fort sur une antenne radio ou sur une chaîne de télévision pour que la masse humaine manipulée, trompée avec élégance et détermination emboîte le pas des décideurs de ce monde et apporte aveuglément son concours. Entendu à la radio, vu à la télévision, est ce suffisant pour faire parti du troupeau et entrer dans un système de domination masquée par de belles paroles et par les peurs qui en découlent.

D'un côté la pollution qui met en péril notre vie de tous les jours, de l'autre les palliatifs de plus en plus nombreux mis à la disposition de chacun pour presque rien.

En fait tout semble prévu, à chaque problème sa solution, à chaque maladie son médicament. Mais essayons d'aller plus loin encore et prenons des exemples concrets, du vécu.

Chaque année, à l'approche de l'hiver une grande campagne de vaccination est lancée par voie de presse, radio, télé et que sais-je encore, c'est un peu comme la rentrée des classes à la différence que les élèves sont adultes et que les paroles du maître ont été entendues puisque la grande majorité des lecteurs, auditeurs ou spectateurs vont se précipiter dès le lendemain dans la pharmacie la plus proche pour acheter le vaccin miracle (pour qui ?). Que va-t-il se passer si l'on ne sait plus distinguer le vrai du faux, le bon du mauvais, l'indispensable du superflu, un besoin de prise en charge quasi-permanente ou chacun de nos mouvements, chacune de nos décisions seront guidés pour soi-disant mieux nous servir, protéger notre vie mais, que va t'il advenir de notre liberté, pas celle dont on nous vante les mérites à chaque instant mais la vraie, celle qui nous laisse libre dans nos pensées, dans nos actions.

La santé, c'est d'abord la juste information pour tous, puis la liberté de choisir sa médecine, son traitement sans devoir subir de pression d'aucune sorte quelle que soit l'origine.

Il ne peut y avoir de progrès sans liberté, il ne peut y avoir de liberté sans écoute, il ne peut y avoir d'écoute sans échange de paroles et d'idées. Dans un monde ou le passé n'a plus cours, ou le présent est déjà passé et ou le futur est omniprésent, peut- on parler de progrès lorsque les grandes décisions sont prises sans concertation. Pays de liberté, pays de libre expression est-il vrai que certains sujets sont verrouillés comme la santé par exemple et si l'on en parlait maintenant ?

 

Michel Moron
Naturopathe

 

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LE TEMPS DE LA REFLEXION

Fermer les yeux pour fuir la réalité, vivre égoïstement parmi les autres oubliant jusqu'à leur existence par crainte de perdre ses acquis ou de devoir s'investir sans en avoir été l'instigateur. Peut-on agir de la sorte sans craindre le pire pour notre avenir, pour celui de nos enfants et petits enfants.

Pour eux cela paraît si simple, ils n'ont rien connu d'autre. Nous devons guider leurs pas dans ce monde de tentation, de corruption, de concurrence, de profits et d'incertitudes. La société actuelle nous montre le chemin, pourquoi s'inquiéter du lendemain, il s'agit de suivre la foule, elle guide nos pas vers le progrès. Ce progrès dont on parle tant n'est -il pas trop rapide laissant derrière lui trop de questions sans réponses.

Nous avons tout ou presque tout et très vite; du moins c'est ce que nous pensons ou que l'on veut bien nous faire croire mais si ce n'est que pure illusion quel en sera le prix à payer lorsque le point de non-retour sera atteint ? Parlons à haute voix, faisons nous entendre. Si certains n'ont pas d'opinion et si d'autres ne se sentent pas concernés, en revanche quelques-uns pourraient bien s'en inquiéter.

Croire que l'on possède tout alors qu'il suffit d'un rien pour le perdre. Aujourd'hui au travail, demain au chômage ; pas moi me direz-vous, j'occupe un poste à responsabilités ; mais cela ne suffit plus. La société dans laquelle nous vivons conditionne nos actions, manipule nos esprits, incite à de faux besoins, lance de nouvelles modes, de nouveaux produits de consommation certes pas nécessaires mais tellement attractifs.

Cette nouveauté vue à la télévision est certainement très utile peut-être même indispensable puisqu'on en parle si souvent, pourquoi ne pas l'acheter c'est aussi un moment de plaisir. Ainsi, chaque jour notre attention se voit détournée des vrais problèmes qui nous entourent. Le superflu cache l'essentiel que l'on fini par oublier.

Le bonheur semble trouver sa voie dans l'ivresse du confort matériel, celui qui masque la réalité des choses et qui au fil du temps fait oublier les règles élémentaires de savoir vivre et de bien-être. Voyons plutôt l'exemple un peu caricatural mais vraisemblable qui suit.

La télévision est présente dans presque tous les foyers et fait pour ainsi dire partie de la famille. Qui n'a pas eu ce réflexe d'allumer son poste dès le seuil de la maison franchi. Elle est une présence et j'oserais même dire une compagnie car pendant qu'une émission se déroule sur le petit écran (à défaut du 16/9 ième devenu courant), on vaque à ses occupations habituelles. L'ordinateur dernier cri a trouvé sa place dans la chambre et attend patiemment d'être branché pour informer des derniers messages reçus sur Internet. Une sonnerie à thème musical style boîte à musique appelle au secours depuis un téléphone portable oublié dans la salle de bain.

L'heure du repas approche, il est temps de sortir le poisson surgelé du congélateur. En quelques secondes la barquette de poisson a trouvé sa place dans le four à micro-ondes. Sur la table de cuisine vivement dressée, on peut voir un pain blanc à peine cuit, des sauces toutes prêtes à l'emploi ; cela fera parfaitement l'affaire pour accompagner la salade que l'on vient de sortir d'un sachet en papier. Le légume est choisi en hâte parmi les quelques conserves empilées dans le placard de cuisine. Le plat de crudités a quitté la table depuis longtemps car trop long à préparer et puis les enfants n'apprécient pas trop, il est vrai qu'il y a tant d'aliments plus attirants au goût plus généreux. Le dessert est largement présent, souvent trop copieux pour un soir, la digestion sera plus difficile, plus longue et le sommeil va se trouver perturbé mais les habitudes bonnes ou mauvaises ne partent pas d'elles-mêmes.

Le dîner fini, la soirée peut commencer. Elle ne se terminera pas avant onze heures trente voire minuit, ce n'est pas un jour exceptionnel, monsieur s'étale sur un fauteuil devant la télévision, le programme n'est pas formidable mais il est beaucoup trop tôt pour aller se coucher et puis la journée ne serait pas complète.

Les enfants sont figés devant l'ordinateur et madame feuillette son magazine préféré à la recherche d'une recette miracle qui lui fera perdre les quelques kilos en trop. Une soirée ordinaire ou le plaisir a fait place aux habitudes.

Nous sommes loin des veillées au coin du feu que connaissaient nos grands-parents. On regardait de vieilles photos jaunies par le temps, on se racontait le passé, on faisait revivre l'histoire avec simplicité.

Les temps changent, utilisons sainement les techniques nouvelles, elles ont du bon et du mauvais, ne soyons pas dupes, gardons les yeux ouverts et sachons faire la part des choses tout en conservant l'esprit critique. La raison doit dominer l'envie afin de ne pas franchir le seuil du déraisonnable et de l'irresponsabilité.

Ne cherchons pas les erreurs chez les autres comme pour se disculper, ne copions pas le voisin ou les amis. Restons maître de nos sentiments et laissons nous guider par ce qui est juste. Bâtissons le futur sur de vraies valeurs ou la réflexion est omniprésente. Exprimons-nous sur des idées qui sont les nôtres. Le bonheur commence dans nos pensés et se concrétise dans notre cœur. Cessons de dire dès que plus rien ne va, que la faute incombe à la société car nous sommes tout à chacun responsable de son évolution ou de sa décadence.

ll est urgent de se rappeler que nous sommes les principaux interprètes du film de nôtre vie et que si ce film a déjà été joué dans le passé il est peut-être temps d'en modifier l'histoire et pourquoi pas d'en faire un chef d'œuvre qu'en pensez-vous ?

Michel Moron
Naturopathe

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