LA SANTE SE CONSTRUIT JOUR APRES JOUR
La fièvre

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Faut-il faire baisser la fièvre, faut-il la combattre?
Les causes déclenchantes de la fièvre
Principe de réaction de l'organisme
Intervenir en respectant la fièvre
Respecter la fièvre oui, mais pourquoi?
Autres bénéfices de la fièvre
Action naturopathique dans la fièvre
A retenir

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Utile ou non?
Son action,
Quand, pourquoi, comment se manifeste t'elle?
Expériences faites à son sujet,
Localisation et déroulement du processus,
Les causes de l'élévation de la température dans l'organisme,
La réaction de l'organisme,
Faut-il intervenir face à la fièvre?
Dans quels cas particuliers doit-on faire baisser la fièvre .
Nous allons essayer de répondre à toutes ces questions avec objectivité.

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Faut-il faire baisser la fièvre, faut-il la combattre?

La fièvre est un processus utile, elle peut agir de deux manières:
1. En ayant une action directe sur les agents pathogènes
2. De façon indirecte en stimulant les défenses de l'organisme .

• La fièvre apparaît lorsque l'organisme le juge utile ou nécessaire .
• L'élévation de la température du corps permet de ramener certains dépôts, certaines substances à un état qui permettra leur mobilisation et leur transport par le sang dans le but de leur élimination (dépôts d'acide urique ou d'urates par exemple).

De nombreuses expériences effectuées par le Pr André Lwoff (prix Nobel) de l'institut Pasteur à Paris, ont montré qu'à partir d'une température de 39° ou 39,5°, la majorité des virus (y compris celui de la poliomyélite) sont inhibés ou détruits .

Les expériences menées par le Dr Mathew Kluger confirment cette position.
Il a en effet observé que :
• l'utilisation d'un « antipyrétique » comme l'aspirine par exemple, provoque des effets secondaires multiples ;
• La modification de la température ambiante afin de diminuer la réaction fébrile met en jeu certains processus (frissons, mouvements musculaires, réactions hormonales) dont les effets sont défavorables.

Une région cérébrale est particulièrement concernée par la température c'est « L'HYPOTHALAMUS » , région du diencéphale située sous le « THALAMUS » et reconnue comme un intermédiaire de la glande « PITUITAIRE ». Les informations thermiques concernant l'organisme y sont intégrés, et l'hypothalamus joue le rôle de « THERMOSTAT » pour réguler notre température corporelle.

 

Lorsque la température de notre corps devient trop élevée , « L'HYPOTHALAMUS » envoi un message hormonal vers les glandes sudoripares pour que celles-ci sécrètent la sueur dont le processus d' évaporation va entraîner l' abaissement de la température du corps. C'est encore « L'HYPOTHALAMUS » qui va régler notre métabolisme pour - augmenter ou - diminuer:
1. La production de chaleur interne, déclenchant le frisson (générateur de chaleur) ou
2. Le besoin d'être au chaud ou au frais.

Les causes déclenchantes de la fièvre

La fièvre est généralement provoquée par une :
- infection bactérienne,
- infection virale,
- une maladie non infectieuse (ex : l'asthme)

Principe de réaction de l'organisme

Les «LEUCOCYTES» ou globules blancs de notre organisme réagissent à la présence de molécules se trouvant à la surface des bactéries, «les ENDOTOXINES ».
Lorsque les leucocytes digèrent ces bactéries, ils fabriquent une petite protéine , « le PYROGENE ENDOGENE », qui circule dans l'organisme et va jusqu'à l'hypothalamus, qui va jouer son rôle de thermostat en déclenchant la fièvre.
Ce PYROGENE active la production de substances quasi-hormonales , « les PROSTAGLANDINES », qui agissent directement sur le thermostat de l'hypotalamus. L'aspirine qui est souvent donné pour faire baisser la fièvre ( action antipyrétique) entraîne une diminution du taux de prostaglandines dans le sang provoquant ainsi une réduction artificielle de la fièvre.

Intervenir en respectant la fièvre

La fièvre est-elle ennemie ou amie?
RESPECTER la fièvre , c'est respecter l'énergie vitale de l'organisme face à un trouble de santé .
• L'élévation de la température dans le corps permet à celui-ci de mobiliser ses défenses immunitaires et ainsi reconnaître l'ennemi à combattre si le phénomène vient à se reproduire.
• La fièvre fait partie des remèdes naturels utilisés en naturopathie . Il faut la respecter dans la majorité des cas sauf si celle-ci intervient pendant un traitement médicamenteux .

Respecter la fièvre oui, mais pourquoi?

En respectant la fièvre, on respecte la vitalité du consultant, et le mode d'expression de celle-ci, qui à priori va s'exprimer avec sa réaction de défense symptomatique ,
• respecter la fièvre permet à l'organisme de choisir son mode de défense sélectivement le plus adapté au trouble à combattre, car cet organisme et lui seul , peut savoir ce qui lui convient le mieux à un instant précis , dans une situation précise,
• le respect de la fièvre permet de respecter le tonus psychologique du consultant en lui ôtant toute peur et toute idée dépréciative vis-à-vis du symptôme qui doit être considéré comme un signe de défense de son organisme.

La fièvre joue une triple action

- Métabolique

- Circulatoire

- Immunitaire

La fièvre agit comme stimulant sur les émonctoires

- Intestins

- Poumons

- Peau

- Reins

Autres bénéfices de la fièvre

• La fièvre qui s'accompagne de phénomènes d'asthénie, de soif et d'anorexie est bénéfique en ce sens qu'elle oblige l'organisme à se mettre au repos et à adopter une alimentation correcte .
• Elle permet au corps de lutter contre les cellules cancéreuses plus fragiles que les cellules saines.
• La fièvre joue le rôle d'antibiothérapie naturelle.
Si la fièvre n'est pas réprimée par des traitements classiques , l'organisme n'aura pas à intervenir en plus du trouble causal , dans la métabolisation de produits chimiques sollicitant le foie et les reins ainsi que d'autres émonctoires déjà actifs dans d'autres tâches plus utiles.
La fièvre permet en quelque sorte de défendre la santé en répondant aux maladies infectieuses par le déclenchement de « CATARRHES » (élimination de substances nocives) parades à la « TOXEMIE ».
La fièvre et ses réactions annexes comme : les éruptions , les expectorations , les sécrétions de mucus sont le signe que le corps tout entier se monopolise pour se défendre et lutter contre l'envahisseur.
HYPOCRATE disait à ce sujet « que la nature est le meilleur des médecins ».

ACTION NATUROPATHIQUE DANS LA FIEVRE

Si la fièvre atteint 40° alors que le consultant à déjà été traité par des médicaments ou subit une vaccination , les processus organiques peuvent se trouver déréglés et de ce fait, le thermostat de l'hypothalamus peut ne plus jouer son rôle correctement . Seulement dans ce cas, une surveillance médicale sera nécessaire mais, le naturopathe pourra l'accompagner par une réforme générale à l'aide des techniques naturelles d'hygiène vitale mise à sa disposition.
• La fièvre est le résultat d'une décharge d'énergie.
En dehors d'un cas d'urgence ou si la vie du consultant en dépend, le naturopathe ne cherchera jamais à faire baisser la fièvre mais plutôt à l'accompagner par une remise en question de l'hygiène vitale.
• Tous les cas seront étudiés dans leur contexte global personnel.
• Les « Facteurs de Déstabilisation Psychophysiologiques » seront pris en considération .

4 mesures principales sont à mettre en application dès l'apparition de la fièvre : 1. Cesser toute alimentation ,
2. Boire beaucoup pour nettoyer l'organisme et le réhydrater (cette boisson sera composée d'eau plate, de source, peu minéralisée avec un PH approchant la neutralité, ou de tisanes non sucrées),
3. Veiller au bon fonctionnement des émonctoires en contrôlant que l'évacuation des déchets se fasse correctement, l'élimination des toxines a un rôle prioritaire,
4. Se reposer le plus possible afin de reconstituer ses énergies et retrouver sa force vitale.

On préconisera des bains de pieds chauds et des bains de siège froids selon la sensibilité du consultant. On cherchera à faire transpirer le plus possible afin d'accélérer le rétablissement. Aucune action brutale ne sera entreprise , l'organisme doit moduler ses actions curatives en fonction de ses capacités du moment.

*Chez les enfants la fièvre est un symptôme courant ne nécessitant pas forcément l'emploi des antibiotiques. On connait les risques de complications de l'élévation de la température chez l'enfant en bas âge, qui peuvent se résumer en trois points:
- les convulsions fébriles qui sont déclenchées directement par la fièvre
- les risques de déshydratation par perte hydrique qui se retrouve surtout chez le nourrisson
- l'hyperthermie avec atteinte pluriviscérale et neurologique avec accélération du pouls et de la respiration, frissons.

Dans tous les cas rencontrés chez le nourrisson, même si le combat de la fièvre n'est pas automatique, elle doit faire l'objet d'une surveillance rigoureuse et doit être maitrisée si l'enfant présente une température de 41° car dans ce cas, les risques de lésions du cerveau sont toujours possibles.
Les convulsions apparaissent le plus souvent chez des nourrissons et enfants entre 9 mois et 24 mois.

Ces risques sont très faibles chez un enfant à partir de 4 ans si ce dernier n'a jamais été sujet aux convulsions auparavant.

Citons "l'extrait de pépins de pamplemousse" en remplacement de l'antibiotique, qui est anti-infectieux et le "thym" plante polyvalente agissant aussi bien sur la sphère ORL, respiratoire et digestive et en particulier au niveau des intestins.

A RETENIR

• Surtout ne jamais oublier qu'une élévation de température est un signe de vitalité et que vouloir la combattre tient de la désinformation .
• La fièvre est un moyen naturel de défense contre toutes attaques étrangères à la physiologie de l'organisme.
• Plus la fièvre est élevée plus le niveau de vitalité est important.
• La fièvre est le signe que l'organisme a livré bataille à ses agresseurs et qu'il développe par la même ses propres défenses immunitaires.

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*Source: Magazine Plantilège N° 38 - février 2005, édité par les laboratoires FENIOUX

 

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Page réalisée le 12 août 2007